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lun.

03

sept.

2012

Participation au festival "Là-bas, vu d'ici" au Vigan

Les 31 août, 1er et 2 septembre 2012, nous avons eu l'honneur d'être invitées à participer au Festival "Là-bas, vu d'ici" qui avait cette année pour thème "Mongolie et petits détours en Asie centrale".

Chaleureusement accueillies en terre cévenole, nous avons pu y présenter notre exposition, une petite conférence sur l'agriculture, participer à une table ronde sur le nomadisme, tout en admirant les autres animations et en écoutant les récits des nombreux voyageurs présents.

Merci à Henry Lavesque et toute l'équipe, et un grand bravo pour l'organisation !

 

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lun.

24

oct.

2011

Notre exposition photo présentée au Festival du Grand Bivouac d’Albertville !

Du 20 au 23 octobre 2011, lors du Festival du Grand Bivouac à Albertville, une yourte, montée pour l’occasion, a accueilli notre exposition photo. Les visiteurs -voyageurs chevronnés ou grand public- ont pu y entrer pour la voir durant les trois jours du festival.

 

Visant à faire partager notre expérience en Mongolie, notre exposition photo, intitulée « Mongolie, les défis de l’agriculture », est décomposée en huit grands thèmes, qui permettent d’aborder successivement l’ensemble des facettes et des problématiques de l’agriculture mongole d’aujourd’hui :

-          La Mongolie, un pays de steppes et de traditions

-          L’élevage, une ressource incontournable

-          Les éleveurs face à de graves difficultés

-          Les fourrages, une solution pour l’hiver

-          Le maraîchage, une nouvelle forme d’agriculture

-          L’eau, un bien à préserver

-          La situation particulière du désert de Gobi

-          Portraits d’agriculteurs

Ce dernier thème, à travers les portraits des familles d’agriculteurs que nous avons côtoyées sur place, illustre les projets agricoles innovants mis en place à l’heure actuelle, tout en rendant hommage aux hommes et aux femmes qui nous ont accueillies au cours de notre séjour.

Chaque thème est illustré par une demi-douzaine de photos en couleurs, imprimées sur un support rigide, chacune étant accompagnée d’une courte légende explicative sur un cartouche.

 

Le festival du Grand Bivouac a également été l’occasion pour nous de présenter notre voyage lors de deux conférences, d’animer un après-midi d’activités autour de la Mongolie pour deux classes de grande section, et d’échanger avec le public et les autres conférenciers sur le fabuleux univers des voyages…

 

Un grand merci aux organisateurs de nous avoir permis de participer à ce bel événement.

Pour la suite, nous souhaitons continuer à proposer notre exposition dans différents lieux, auprès de différents publics. Une date est déjà à l’agenda : les 31 août, 1er et 2 septembre 2012 au festival du Vigan (Gard) qui aura cette année pour thème « Mongolie et petits détours en Asie centrale » !

 

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jeu.

09

juin

2011

Steppe by steppe au grand bivouac

Nous venons d'apprendre que notre candidature pour participer au grand bivouac a été retenue. Du 20 au 23 octobre 2011, nous serons à Albertville pour présenter notre projet et l'exposition photo à ce grand festival du voyage!

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ven.

08

avril

2011

Les enfants des écoles à l'assaut des steppes...

C'est avec enthousiasme que les enfants de CM2 de l'école primaire de Vimines (73), où Anaïs avait passé 5 ans de son enfance, ont écouté les histoires de la vie dans la steppe mongole. Ils ont prouvé leur curiosité et un grand intérêt en se prêtant à quelques activités, comme reconnaître les ingrédients d'une boisson qui leur est peu commune: du thé... salé!

Ce sont ensuite quelques professeurs et élèves du collège de Cognin qui ont accueillie Anaïs pour entendre l'expérience du projet Steppe By Steppe.

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ven.

08

avril

2011

Celle que vous attendez tous...

... est enfin arrivée!

Notre exposition est fin prête: un peu plus de quarante photos en couleur pour raconter aux curieux l'agriculture mongole...

Avec ses courtes légendes explicatives, elle est accessible à tous.

Elle sortira son nez pour la toute première fois (mais pas la dernière, on l'espère!) à la Cafèterie du campus de Montpellier SupAgro, du 14 au 28 mars 2011.

Un événement à ne pas manquer!

affiche exposition Les défis de l'agriculture
Voici l'affiche de notre expo: n'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez la voir de plus près!
affiche_steppebysteppe_expo_photo.pdf
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mar.

17

août

2010

Toutes les bonnes choses ont une fin...

 

Les derniers jours à la yourte ont encore été l'occasion de bons moments partagés avec Otgo, Eegi, Saruul, Niamka, Giovanni..., de rires, de chansons (en mongol aussi, mais oui!), de repas et d'un peu de travail, ce n'est pas encore tout à fait les vacances!

Zolmaa a aussi organisé une journée "pique-nique" chez les éleveurs pour les enfants du foyer de police d'Ulaan Baatar (enfants des rues en transit plus ou moins long dans ce foyer). Apparemment, c'est leur unique sortie au grand air de l'année... autant dire qu'ils en ont profité! Otgo et Dawa ont encore une fois fait preuve d'un accueil sans pareil, distribuant 70L de aerik aux gamins (le lait de jument fermenté pour ceux qui n'auraient pas suivi :-) ), les faisant monter sur les chevaux... Une journée de jeux, de volley, et qui s'est achevé par une représentation où les enfants ont joué des petites pièces de théâtre à tour de rôle... Eh bien ça remue beaucoup, puisque tout se rapporte à l'alcool, aux familles qui éclatent, aux parents qui jettent leurs enfants dehors où aux hommes qui battent leur femme... C'est leur histoire et c'est dur de les voir la raconter...

A l'exploitation, un peu de maraîchage encore; Otgo s'essaie à semer les épinards en ligne pour faciliter le travail par rapport aux carrés. Pendant ce temps, nous enlevons tous les cailloux d'un champs fraichement labouré, et arrachons les millions de mauvaises herbes d'un autre qui le sera bientôt... eh ben c'est pas rigolo!

Les jours filent à une vitesse folle, et le départ approche... Trois journées de course dans Ulaan Baator pour terminer nos achats cadeaux/souvenirs, un resto délicieux (et à volonté!) pour une dernière soirée avec tout le monde, et à 5h du matin, après avoir bouclé les sacs entre 1 et 4h, direction l'aéroport...

La Mongolie, c'est fini... et ça aura été un expérience inoubliable! Un très beau souvenir pour nous trois et que du positif, à la fois quant au projet (dont on s'apprête à rédiger un rapport plus précis sur nos résultats), que sur le plan humain et personnel.

 

 

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mer.

11

août

2010

Petit fourrage deviendra grand...

Début Août, nous voilà rentrées à la yourte, après notre dernière escapade dans le Far Ouest mongol...

... et, bonne surprise, les cultures se portent bien! Toutes les céréales qui n'avaient pas atteint le stade de floraison avant notre départ sont en épi, nous allons donc pouvoir faucher les échantillons dont nous avons besoin. Quant aux légumineuses, la luzerne est magnifique, en boutons ou en fleurs par endroits; le sainfoin est en revanche toujours à la traîne...

Les graines sélectionnées par le projet de recherche à Darhan (orge, blé, avoine, seigle et maïs; trois variétés mongoles sur les cinq) ont poussé très vite et donné beaucoup de masse verte. Les pieds en épi se portent à merveille! Notre sorgho et nos millets ont aussi de nombreux épis floraux. L'orge russe a gagné en maturité, les grains sont entre les stades laiteux et pâteux. Quand à notre avoine, la parcelle plantée la plus tôt est en partie jaune! Les pieds sèchent, les grains sont à un stade de maturité avancée: Giovanni pourra récolter des graines après notre départ, tester comment elles poussent l'année suivante ou les utiliser comme point de départ pour permettre aux éleveurs de produire leurs propres semences. On espère que les autres espèces de céréales produiront aussi des graines à tant, avant la venue (précoce) de l'hiver...

Nous pouvons donc effectuer une dernière fauche et envahir à nouveau la yourte de Giovanni de nos échantillons à faire sécher! En voilà un qui va être content...

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jeu.

05

août

2010

La derniere escapade...

La Mongolie, vaste pays de steppes... A peine 10% de forets, et pourtant, avec un peu de volonte, on finit par les trouver!

Dans la region de l'Ovorkhangai, pins, melezes et fleurs nombreuses, qui nous rapellent etonnemment celles de nos montagnes alpines, nous permettent d'offrir a notre vue des paysages differents de ceux auxquels nous avons eu droit jusqu'a present. Le mini-van de Gandan Tours crapahute entre les nids de poule pour nous conduire de monastere en monastere, et le long d'une magnifique riviere qui se jette en une jolie cascade - la seule de Mongolie!

Le monastere boudhiste de Erdene Zuu est le plus ancien de Mongolie. Il fut construit en 1586 et contait, en sa periode la plus florissante, 65 temples et 1500 moines. L'ere communiste fut noire pour la religion, et de tres nombreux monasteres furent detruits, Erdene Zuu ne faisant pas exception a la regle. Les lamas furent deportes ou tues... Dans les annees 90, suite au changement de regime du pays, le gouvernement deploya des fonds importants pour la reconstruction des monasteres. Erdene Zuu abrite aujourd'hui une quinzaine de temples, et 40 moines environ y habitent. Depuis le XVIIIe siecle, 108 stupas (monuments a caractere religieux) forment des remparts autour du site.

Si Erdene Zuu est le plus grand des monasteres boudhistes de Mongolie, il en existe neanmoins d'autres, plus petits et moins accessibles, qui nous ont plu davantage: un premier sur les flancs des monts Khogno Khaan, et un deuxieme, celui de Tuvkhen Hiid, cache et perche sur un sommet rocailleux ou la vue a 360 degres sur les forets autour est superbe. Il fut construit au XVIIe siecle par le celebre Zanabazar, premier Bogd Lama (Lama le plus respecte de Mongolie, sorte d'equivalent du Dalai Lama pour le pays) et grand artiste a l'origine de nombreuses oeuvres religieuses et temples a travers le pays. A l'interieur de ces monasteres, des statues des nombreux Buddha, des representations des divinites budhistes sous formes de tantras (peinture sur soie) et de broderies, des moulins a priere et toujours beaucoup de couleurs...

N'ayant pas non plus passe tout notre temps a visite des temples, nous avons aussi eu l'occasion de nous promener le long de la riviere Orkhon, a pied et a cheval (a noter que les selles americaines etaient les bienvenues pour eviter les douleurs sur nos posterieurs des selles mongoles en bois), de traquer les fameux chevaux de Przewalski, de cotoyer de nombreux yacks et de poser a cote de deux magnifiques statues: la Turtle Rock, seul vestige de l'epoque de Kharkhorin datant du XIV, ere de l'empire de Genghis Khaan; et la penis rock, statue fort visitee puisque la legende veut que les femmes n'arrivant pas a voir d'enfants s'y assoient pour precipiter les evenements! Enfin, la visite au monastere Tuvkhen a ete l'occasion de vivre une sorte de renaissance en nous glissant dans un tunnel dans la roche symbolisant un uterus, suivi d'un passage dans la caverne "berceau" a cote...

Une nouvelle peau et plein d'energie retrouvee, l'ascension jusqu'au sommet aura valu la peine!

 

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mer.

28

juil.

2010

Le temps des moissons !

Apres un mois de juin tres tres sec, les pluies abondantes du debut de juillet ont fait le plus grand bien a nos cultures. La croissance a repris de plus belle. Bien sur les mauvaises herbes s'en sont elles aussi donnees a coeur joie et il a fallu passer des journees entieres a desherber les parcelles.
Le travail a ete recompense puisque les premiers epis floraux d'orge sont sortis. Ensuite, l'avoine a suivi et on commence a observer quelques boutons de luzerne, pois et haricots.
Il a donc ete temps de commencer les premieres fauches d' echantillons pour les evaluations de rendements pour le foin. Dans chaque parcelle prete a moissonner, on a preleve aleatoirement 4 echantillons de 1m2 qu'on a pese pour determiner le poids de matiere fraiche. Apres sechage nous repeserons ces memes echantillons pour connaitre le poids de matiere seche.   
Nous laissons le reste des parcelles intactes afin savoir si on peut atteindre le stade de maturite des graines, en vue de d'estimer le rendement en grain et surtout de pouvoir selectionner des plantes dont la multiplication des graines serait possible. Dans l'ideal, l'objectif serait que les eleveurs mongols avec qui nous travaillons soient independants et qu'ils n'aient pas a acheter des semences importees chaque annee.

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jeu.

22

juil.

2010

Nos rencontres avec des initiatives diverses et variées

Depuis 1990 et l`ouverture des frontières de la Mongolie, de nombreuses ONG (organisations non-gouvernementales) sont présentes dans le pays et agissent pour le développement dans divers domaines. Nous avons pu rencontrer des représentants de plusieurs d`entre elles.

 

M. Gérard Brunet a établi la branche mongole d’AVSF (Agronomes et vétérinaires sans frontières) en 2004. Leurs premiers projets étaient axés sur la santé animale : en effet, des études ont montré que c`est l`élément-clé pour aider les troupeaux à passer l`hiver. AVSF forme pendant deux ans des vétérinaires locaux qui sont chargés de relayer l`information aux éleveurs organisés en groupements de type GDS (groupements de défense sanitaire). En 6 ans, AVSF a ainsi crée en Arkhangai 25 GDS qui regroupent chacun 25 à 100 familles. Aujourd`hui, ces GDS servent de structure organisationnelle à d`autres projets d`amélioration des revenus aux éleveurs, par exemple la vente de la laine de yak (produit nouveau sur le marché, diversification par rapport au cachemire), la création de l`IGP lait de yak de l`Arkhangai, ou encore l`allocation d`une subvention provisoire –qui devra être remboursée au bout d`un an- pour des familles qui souhaitent faire de petites cultures maraichères.

 

L`ADRA (Adentist development relief agency) est présente en Mongolie depuis 11 ans et œuvre dans 5 domaines : sécurité alimentaire, développement micro-économique, jeunesse et éducation, santé, assistance aux catastrophes naturelles. Dans le domaine de l`agriculture, des projets sont menés au sein de groupement coopératifs d`agriculteurs victimes des dzuds des dernières années. Les projets visent à aider les familles à développer des sources de revenus secondaires, par des cultures maraichères ou fourragères. Les agriculteurs bénéficient de formations et de lots de graines les premières années, puis sont encouragés à les multiplier pour évoluer vers une situation d`autonomie.

 

L`ONG Asral a été cofondée en 2001 par des moines bouddhistes et des bénévoles irlandais. Ils ont développé plusieurs projets de solidarité pour aider les populations pauvres des gers-districts d`Oulan-Bator, par exemple la formation de femmes au chômage a la confection d`objets artisanaux en feutre, du soutien scolaire pour leurs enfants etc. Dans le village de Gachuurt (1h d`UB), ils ont crée un projet de formation de familles au jardinage pour les inciter à cultiver leurs propres légumes. Aujourd`hui, 36 familles volontaires ont leur potager et ont ainsi découvert des légumes auparavant inconnus des mongols tels que les épinards ou le basilic.

 

ACF (Action contre la faim) est surtout spécialisé dans l`aide d`urgence. Ainsi, le projet de `réponse au dzud` qui sera mené cet automne consistera à distribuer des `vouchers` pour l`achat de nourriture ou de fourrages à 2000 familles de la province d`Uvs victimes de la rudesse de l`hiver dernier. D`autre part, ACF mène des projets pluriannuels de développement de réseaux d`assainissement et de jardins potagers dans les environs d`Oulan-Bator.

 

 

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lun.

19

juil.

2010

Un beau coup de pouce pour une famille de l`Arkhangai

Chaque année depuis 2005, l`association Projets Mongolie aide une famille d`éleveurs qui a perdu son troupeau suite à des difficultés telles qu`un hiver rigoureux à se réinstaller dans la steppe. L`association fournit un certain nombre d`animaux à la famille, qui en échange est chargée de faire prospérer son troupeau, avec pour objectif au bout de trois ans, de restituer le nombre initial d`animaux afin de les donner à une nouvelle famille dans le besoin.


Cette année, dans la continuité de l`année 2009, l`association a choisi d`aider une famille dans la région de l`Arkhangai (centre du pays). Ce voyage était également l`occasion de rendre visite à la famille de M.Baatar, réinstallée en 2009, afin voir leur situation et leurs avancées. Le troupeau, constitué de chevaux, vaches, et moutons, a grandi, même si l`hiver difficile n`a pas permis de faire reproduire les juments. La femme de Baatar a commencé à cultiver des pommes de terre pour la consommation familiale. Même si la situation de cette famille reste pour l`instant délicate, ces évolutions sont encourageantes, et la famille est reconnaissante envers l`association de leur avoir permis de retourner vivre de l`élevage dans la steppe plutôt que de petits boulots dans les faubourgs d`Oulan-Bator.


La suite de notre expédition nous a menés près d`Ulziit, une des principales bourgades de l`Arkhangai. Avec l`aide Mme Narantouya, maire d`Ulziit, nous avons rendu visite a plusieurs familles des environs qui se trouvaient potentiellement dans le besoin. Apres de nombreux bols de thé, verres d`airag (lait de jument fermente très acide), bols de yaourt et morceaux de fromage (eh oui, ici quand on entre dans une yourte, on est assuré de se voir servir quelque chose a boire et a manger !), nous avons rencontré Erdenet-Bat et sa femme. Ce jeune couple de 23 ans, parents d`un petit bambin de 18 mois, ne possédait que deux chèvres et n`avait même pas sa propre yourte. Michèle, Zolmaa et Neige Bonbon, membres décisionnels de l`association au cours de ce voyage, ont jugé que la famille d`Erdenet-Bat avait l`air suffisamment sérieuse et digne de confiance pour les aider.

Les jours suivant cette décision ont été consacrés à sillonner la région pour acheter auprès d`éleveurs des alentours les animaux qui constitueraient le troupeau d`Erdenet-Bat. Au final, ce sont 4 vaches et leurs veaux, 3 juments et leurs poulains, 1 étalon, 1 cheval de monte, et 10 brebis avec leurs agneaux qui ont été acquis par l`association pour la famille.

Emus par l`aide apportée à leurs enfants, les parents du jeune couple ont promis de les marier et de leur offrir une yourte dans l`année. On leur souhaite bonne chance et on espère que tout ira pour le mieux pour cette belle et jeune famille !


A noter que ce voyage dans l`Arkhangai a aussi été l`occasion de visiter - et pour notre agronome Otgo, de conseiller - plusieurs familles qui se sont récemment mises à cultiver des légumes (pommes de terre, navet, carotte, chou), seuls ou en complément d`une activité d`élevage. Certaines de ces familles ont reçu de l`aide de Projets Mongolie ou du Ministère de l`Agriculture sous forme de graines ou d`équipement. Il semble que cette activité nouvelle de maraichage familial intéresse de plus en plus de familles, ce qui est très encourageant pour l`augmentation des productions vivrières en Mongolie.

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lun.

12

juil.

2010

Saikhan Naadam !

11, 12 et 13 juillet : nous sommes de retour à Oulan-Bator pour une raison particulière : le Naadam ! Ce mot mongol qui signifie `jeux` désigne la fête nationale et commémore l`indépendance de la Mongolie par rapport a la Chine. Chaque année, ces trois jours de fête sont l`occasion de se retrouver en famille, de porter des vêtements traditionnels (deel, bottes, chapeau), et d`assister aux 3 sports mongols ancestraux : la lutte, le tir à l`arc et la course de chevaux. Avec un tel programme, pas de quoi s`ennuyer, et entre nous c`est bien plus palpitant qu`un 14 juillet !

Dimanche 11 au  matin, nous nous sommes rendues au stade central pour assister à la cérémonie d`ouverture du Naadam. Sous un soleil radieux, au milieu de la foule mongole gagnée par l`euphorie de la fête, nous avons vu danser de jeunes acrobates, chanter des artistes au look inoubliable, défiler des soldats en habit de parade, courir des chevaux soigneusement dressés, et même atterrir des parachutistes aux couleurs de la Mongolie ! Tout s`enchainait a merveille pour notre plus grand plaisir, rien à déplorer si ce n`est l`atterrissage d`un parachutiste sur les pauvres petits danseurs en plein numéro au milieu de la pelouse... quoique ce fut bien drôle et sans dégâts !

L`après-midi, après avoir grignoté un `khuushuur` (beignet frit a la viande, bon mais teeeeeeeeeellement gras) dans un des nombreux stands installés pour l`occasion aux abords du stade, nous avons pris le minibus de l`association pour aller admirer la course de chevaux en dehors de la ville. Il y a plusieurs courses pendant le Naadam, puisqu`il existe 3 catégories (étalon, hongre, amblé) et plusieurs âges dans chaque catégorie. (Ne nous demandez pas a laquelle nous avons assisté...!) Nous avons vu le départ au loin, un énorme groupe de chevaux qui s`éloigne au pas pour 30km, avant de revenir au galop sur 30km. Le plus marquant est l`arrivée, avec quelques chevaux en tête mettant les bouchées doubles pour les 500 derniers mètres... C`est quand ils sont passés au triple galop devant nous que nous avons pris conscience de la jeunesse des jockeys : de tout petits gamins de 7-8 ans juchés a cru sur des chevaux magnifiques... impressionnant ! Sur la ligne d`arrivée attendent leurs pères, vêtus de leur plus belles deels, guettant leur fils et leur meilleur cheval, on imagine sans peine leur fierté !

Lundi, nous sommes retournées au stade pour voir la lutte (bukh). Les lutteurs sont de costauds bonhommes bien gras, simplement vêtus d`un petit boléro et d`un petit slip ! Ils se placent deux à deux, et les deux entraineurs arbitrent le combat. Visiblement, tous les coups sont permis et le combat prend fin quand l`un des lutteurs tombe a terre. (Pour les myopes comme Anaïs, il suffit d`écouter quand la foule se met à acclamer un lutteur pour savoir qu`il a gagné !) Le gagnant court vers le centre de la pelouse, fait la danse du phénix (les bras en l`air dans un mouvement faussement gracieux), revient toucher les fesses du perdant, prend son chapeau et refait une danse du phénix. C`est assez chouette a voir, mais étant donne que les gagnants de chaque combat doivent ensuite s`affronter et ainsi de suite, le tout dure assez longtemps donc il faut être vraiment passionné pour ne pas se lasser !

A la fin de l`apres-midi a eu lieu la remise des prix pour la course de chevaux. Les petits jockeys méritants, accompagnes par leurs pères, se sont préparés, vetus de tenues colorées, ont apprêté leur cheval, avant de passer devant la tribune officielle ou un homme a chanté un long chant (sans doute en l`honneur de leur victoire mais perso on n`avait pas les sous-titres !)

Deux jours de fête dans une ambiance bon enfant, folklorique et sportive, quelle chance nous avons eu de pouvoir vivre ca !

 

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ven.

09

juil.

2010

Lentement mais surement, ca pousse...

Pendant que nous mangeons du Cyy-te-byyta (riz au lait) sous la yourte d'Otgo, entre deux bottes d'oignons et trois grosses laitues, les fourrages continuent de pousser...

L'ete est sec mais les plantes resistent bien. Parmi les especes testees, la fetuque, le dactyle et le trefle ont mis longtemps a pointer le bout de leur nez (pres d'un mois...) et la fleole n'a pas leve. Par contre, l'avoine, le millet, la luzerne, le sainfoin et le pois (en association avec l'avoine) semes debut juin ont bien grandi. Les deuxiemes fournees de ces memes especes, semees 10 jours plus tard, sont aussi en bonne forme. Mi-juin, notre visite au centre de recherche agronomique de Darhan nous avait permis de lancer de nouveaux essais: orge mongol, avoine mongole, ble mongol, seigle et mais russes et japonais. Quand a Ulaan Baatar, nous avons seulement pu nous y procurer en plus du sorgho et du haricot fourrager, le reste etant introuvable.

De ces derniers essais, tout a leve et pousse tranquilement malgre la secheresse de ce mois de juin.

En plus de nos petites parcelles (qui ont l'air beaucoup plus grandes des qu'il s'agit de les desherber!), nous avions aide Otgo a semer un champs d'avoine "experimental"  de pres de 2000m2, qui pousse a merveille. Heureusement, car la preparation du terrain et le semis de ce champs n'avait pas ete une mince affaire!

Les plantes poussent donc... La grande question est maintenant de savoir si elles auront le temps de croitre suffisemment avant la fin de l'ete mongol, qui voit venir les premieres gelees tres tot dans la saison...

 

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mar.

29

juin

2010

Des légumes dans le désert, ou impossible n`est pas mongol !

Notre escapade dans le Gobi a aussi été l`occasion d`élargir notre vision de l`agriculture mongole et de voir des choses vraiment étonnantes ! A environ 15 km du village de Bayan, dans la province du Sud Gobi, en plein milieu du désert aride, sont soudain apparus a nos yeux deux champs cultives verdoyants bordes d`arbres : pour le moins inattendu ! Ni une ni deux, nous descendons de voiture et notre guide vient nous aider à poser quelques questions aux fermiers au travail. Nous apprenons qu`il existe 4 endroits similaires dans le Gobi. Il s`agit de terrains qui bénéficient de la proximité d`une résurgence d`une nappe phréatique qui permet d`irriguer les cultures pendant tout l`été, et d`abreuver les animaux. Ces terrains étaient exploités pour le maraichage sous l`ère soviétique, puis sont tombes a l`abandon jusqu`en 1999, quand plusieurs familles ont voulu s`y réinstaller en louant la terre a l`Etat. Les 8 ha sont partages entre 125 familles qui envoient chacune quelques personnes y travailler pendant l`été. Elles cultivent pommes de terre, carottes, oignons, concombres, parfois soja pour nourrir les animaux l`hiver, et vendent leur production dans les villages alentour et au chef-lieu Dalandzadgad. L`irrigation est planifiée selon un emploi du temps qui détermine le créneau d`irrigation journalier pour chaque famille. Le champ est borde par des arbres qui ont bien grandi depuis 1999 et commencent à avoir l`effet escompte : procurer de l`ombre rafraichissante et si rare dans le désert ! Leur bonne croissance est d`ailleurs encourageante pour les nombreux projets de reforestation du Gobi dans le cadre de la lutte contre la désertification. Encore un autre combat de l`homme face a la nature, que nous espérons raconter bientôt...

En parallele de ces exemples extraordinaires, les agriculteurs du Gobi vivent traditionnellement de l'elevage, notamment l'elevage de chameau. Nous avons pu observer de grands troupeaux de ces animaux majestueux tout au long de notre escapade. L'elevage de chameau est source de plusieurs revenus. A partir du lait de chamelles, les eleveurs preparent du koumiss (lait fermente) qu'ils vendent en ville. Cependant cette annee la production est tres limitee, car les eleveurs ont decide de limiter la traite afin de ne pas affaiblir leurs animaux. En effet, de nombreux animaux n'ont pas reussi a passer l'hiver en raison des trop faibles temperatures. Les chameaux sont egalement tondus en debut d'ete et la laine, tres appreciee, sert a la confection de vetements chauds et d'accessoires par des usines a Ulan Bator. Enfin, les eleveurs louent leurs chameaux pour des balades pour les touristes. Pres des sites les plus visites, c'est un des principaux revenus qui permettent a ces familles de se maintenir dans ce milieu difficile.  

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mar.

29

juin

2010

Les merveilles du Gobi

Le Gobi. Vaste desert qui s'etend d'Est en Ouest du centre de la Mongolie au Nord de la Chine, il s'agit du desert le plus froid du monde en hiver, avec des temperatures de -30 en moyenne, mais pouvant descendre bien au-dela. Heureusement, notre petit periple a nous est prevu pour le mois de Juin! En cette saison, les temperatures sont deja elevees, le soleil tape et il fait sec, tres sec... Le Gobi n'est pas un desert de sable a l'image de ses compagnons, il est essentiellement constitue d'etendues caillouteuses ou l'horizon semble etre a des centaines de km, ou que l'on regarde... De temps en temps, des falaises sedimentaires ou des montagnes de granit s'elevent du plateau vers le ciel: roses pour le granit, blanches ou rouges sinon. L'une de ces chaines de montagnes est etonnamment verte et abrite des canyons etroits. Dans l'un d'eux, Yolin Am, une langue de glace serpente au fond grace a l'ombre qui la laisse au frais. 

Plus au Sud, des dunes de sable imposent leurs formes douces et arrondies, formant des domes et des cretes parfaites qui semblent insensibles aux agressions du vent. Plusieurs zones de desert de sable habitent le Gobi, et Khongorin Els, la plus connue de Mongolie, est un endroit splendide pour admirer le lever du soleil... et jouer das le sable comme de grands enfants!

Dans tout le Gobi, les nomades disperses vivent de la production de "koumis" de chamelles (lait fermente) et de la vente de laine. Des chevres, moutons et chevaux sont aussi eleves dans la partie nord. Aujourd'hui, l'acceuil de touristes etrangers constitue une nouvelle source de revenus: yourte-auberges, vente d'artisanat et balades en chameau se developpent chez les familles nomades. Nous l'avons teste, le chameau est bien plus confortable que les chevaux mongols! 

Mis a part les troupeaux qui vivent dans le desert, le Gobi est habite d'une multitude d'oiseaux: aigles, faucons, buzards, grues..., de nombreux lezards et de droles de criquets. Parfait pour partager notre semaine sous la tente a camper au pied des falaises!

Bien que visiter le Gobi demande du temps et exige de supporter la chaleur et la poussiere, ce voyage en compagnie de nos sympathiques guides et chauffeur sera un souvenir formidable: les merveilles du Gobi valent le coup!    

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ven.

18

juin

2010

Un autre aspect de l`agriculture mongole : l`elevage

Le mois de juin est la période ou les familles d`éleveurs nomades déménagent yourtes et troupeaux pour gagner leur camp d`été. Une chance pour nous, le camp d`été certains éleveurs soutenus par l`association Projets Mongolie se trouve a Uliastai, dans la même vallée que nous, a une petite demi heure de marche ! Zolmaa nous a emmenées pour nous présenter aux 4 familles d`éleveurs du campement. Ces familles élèvent principalement des chevaux et quelques vaches. Par exemple, la famille d`Otgoonbair possède cette année 12 juments, 7 poulains, 8 vaches, 1 taurillon, 3 génisses. Le troupeau de chevaux a été reconstitue progressivement grâce aux juments et étalons fournis par l`association Projets Mongolie. La journée est rythmée par la traite : traite des vaches a 5h et a 18h, traite des juments six fois par jour, toutes les deux heures. Le lait de vache est vendu au marche-gare d`Oulan-Bator le lendemain, une partie est transformée en yaourt par Dawa, la femme d`Otgoonbair, pour la consommation familiale ; le lait de jument est mis à fermenter pour produire du `koumis` ou 'aerik' avant d`être vendu.

Les éleveurs paraissent satisfaits de leur situation et reconnaissant envers l`association de les avoir aide dans leurs débuts. De plus, le fonctionnement de ce soutien a l`air de porter ses fruits. Ainsi, la yourte derrière celle de la famille d`Otgoonbair est celle de la famille d`Ulzii, le premier éleveur a avoir participe au programme de retour a la steppe. Aujourd`hui, il a termine son contrat avec l`association et il poursuit son activité avec succès, en élargissant son cheptel et ses installations.

Le travail d`éleveur est difficile, notamment parce qu`il faut surveiller les troupeaux 24h sur 24 pour éviter les voleurs, mais ces familles ont l`air heureuses et optimistes sur leur avenir.

 

En plus de nous en apprendre plus sur l'elevage en Mongolie, nous avons passe des moments tres agreables en leur compagnie. Nous y retournerons avec plaisir!

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dim.

13

juin

2010

Premiere excursion : Visite des centres de recherche agronomique de Darkhan et Bornour

Grace a notre contact, Mme Ganchimeg de la FAO, on part pour une journee au nord du pays a environ 300 km d'Oulan Bator.

Apres deux heures et demi de voiture a regarder defiler les paysages, et une halte dans un petit resto mongol, on arrive au centre experimental du PSARTI (Plant Science, Agricultural Research and Training Institute) ou nous attend Mme Namjilsuren (head of plant genetic resource). Le PSARTI mene des recherches sur des plantes fourrageres annuelles testant a la fois des varietes locales et etrangeres (Nouvelle Zelande, Chine et Russie). Chaque variete est testee sur des parcelles de 6m2. Les premiers semis ont eu lieu des mi-mai et certains sont encore en attente. On a pu donc observer plusieurs varietes d'avoine, de pois, de millet, de triticale, de seigle, d'orge, de ble, du sorgho, de haricots. Toutes les varietes testees ont ete choisies les annees precedentes pour leurs bons resultats (rendements, poids de matiere seche et fraiche, morphologie, resistance a la verse, aux maladies, a la secheresse). Sans irrigation, les varietes cerealieres sont les plus interessantes. Mme Namjilsuren nous a propose de nous donner des graines de differentes varietes locales pour nos experiences. une grande chance pour nous et de quoi nous donner du pain sur la planche des notre retour dans la steppe!!!
Cette annee, le projet a plante de plus grandes surfaces en orge, avoine et seigle de varietes locales afin de multiplier les graines et pouvoir envisager un reseau de production de semences locales grace a leurs agriculteurs partenaires.

Pour l'annee prochaine, l'accent sera mis sur la multiplication des graines ainsi que sur des tests d'association d'especes fourrageres. Bien entendu, encore faut il que les partenaires financiers renouvellent leur soutien au projet.

Quelques heures plus tard, on repart en direction du sud pour notre deuxieme visite. On s'accorde une petite pause sur la route pour observer un troupeau de chameau en pleine perte de poil devant un lac bleu! On dirait qu'il se sont mis la juste pour la photo.

On quitte la route principale en fin d'apres midi pour emprunter une piste cahoteuse qui a l'air de mener nulle part. Apres une petite demi-heure, on arrive bel et bien au RTPC (Research Training Production Center), centre de formation pour les etudiants en agronomie. Dans le cadre du projet de la FAO, ils sont chargees de mener des essais sur des plantes fourrageres perennes.  L'equipe de recherche n'ayant pas encore pas encore plante les graines, nous n'avons pas pu en apprendre beaucoup plus sur l'aspect fourrages. On a quand meme pu voir un champ de brome plante quatre annees en arriere donnant encore une bonne quantite de fourrage.

Mais on est pas venues pour rien, loin de la. Cette annee le RTPC commence un nouveau projet sur l'irrigation goutte a goutte. Bien qu'achete tres cher en Coree du Sud, ce systeme permet d'economiser de l'eau et d'ameliorer les rendements en maraichage. On a pu poser des questions et faire les observations necessaires pour notre projet d'irrigation goutte a goutte chez Otgo (il va falloir bricoler pour baisser les couts).


En rentrant, notre Gana ne tient plus la route : grosse migraine. Elle a du s'arreter dans une famille d'eleveurs pour se reposer.

- Coutume de debut d'ete, une enorme marmite de tripes de chevre bouillonait sur le poele (concentre de vitamines parait-il...)

- Tradition mongole, quand un etranger passe le seuil de la porte et que des tripes sont sur le feu il faut partager!!! (cest notre Nais qui est ravie)

-Et voila nots trois francaises attablees dans un grande yourte en mangeant des tripes et de la soupe de tripes!
C'est une belle surprise pour cloturer cette journee deja riche en aventures.

On prevoit de revenir mi aout pour voir l'avancee des projets avant notre depart, et faire encore de nouvelles decouvertes.

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sam.

12

juin

2010

Et pendant ce temps la ....

Ca pousse!!!!

Incroyable mais vrai, 4 jours apres le premier semis l’orge a germe et pousse maintenant a une vitesse eclaire (orge bionique???). Bien frais et bien vert, il a attire la convoitise d’une petite vachette (a en croire les taces des sabots) qui a allegrement broutte quelques brins. Heureusement, on a evite la catastrophe grace au berger. On a du renforcer le dispositif de piquets et ficelles en attendant de cloturer tout ca avec du fil barbele.

Le sainfoin, l'avoine, la luzerne, le pois fourrager, le millet blanc ont tour a tour pointe le bout de leur nez. Bon d'accord, ils ne sont encore qu'au stade petites plantules mais c'est un bon depart.

Pleines d'espoir on a seme la deuxieme fournee de graines, 10 jours apres la premiere. On pourra ensuite voir si l'on peut semer plus tard et eviter ainsi les risques de gel tardifs. En effet, meme si un soleil de plomb nous tambourrine sur la tete, il fait parfois tres froid surtout la nuit. Le temps est tellement changeant qu'on n'est pas a l'abri d'une tempete de neige dans les jours qui viennent.

Le ciel a quand meme ete de notre cote, puisqu'il a plu pendant quelques jours: un grand soulagement! Par contre avec le vent, cest glace et travailler les mimines gelees c'est horrible.

Nous avons aussi plante un grand champ d'avoine russe avec Otgo qu'on espere voir germer bientot.

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ven.

11

juin

2010

A la decouverte des environs !

Face a l`immensite de la steppe, nous mourons d`envie d`explorer les alentours de notre champ. Petit a petit, nous poussons la decouverte un peu sur les hauteurs avoisinantes, un peu en amont le long du ruisseau qui serpente dans la vallee. Ces petites balades sont l`occasion de croiser une jolie petite bergere, une mamie habillee en deel traditionnelle en train de ramasser du crottin de cheval, un chevrier a cheval, de trouver de petites fleurs violettes, d`approcher d`un peu plus pres la ferme qui vend du bon lait de vache. Bientot cette vallee n`aura plus de secrets pour nous ! Fort heureusement, il restera toujours d`autres valles a explorer : a nous la steppe !

 

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ven.

11

juin

2010

Dans la yourte, la vie continue !

`Tsai-oo?` demande Otgoo.

`Dsa !` repondent en choeur les trois petites agricultrices mongoles en herbe.

`So !` Notre hote et maintenant amie mongole, nous invite a nous asseoir sur le lit au fond de sa yourte ou crepite un bon feu prepare par sa niece Sarota.

Conversation typique quotidienne, quand on a bien travaille a desherber autour des epinards ou a faire des bottes d`oignons, et que Otgoo nous propose un bon the chaud avec du pain.

The, lait de jument, soupe d`epinards, tsuivan (nouilles mongoles), mongoloor tsai... Nous devenons de vraies petites mongoles et goutons a tous les plats traditionnels prepares par nos hotes dont l`hospitalite n`a pas d`egal ! Nous avons la chance de gouter une multitude de plats dans differentes yourtes, puisque les invitations d`Otgoo rivalisent avec celles de la famille qui travaille le champ voisin du notre et qui nous accueille chaleureusement a chaque fois qu`il pleut trop fort ou qu`il se fait trop faim ! Ces pauses sont l`occasion de jeux avec leurs enfants Achira, Mouchtjarad et Naransoltong, et d`apprentissage de quelques mots de mongol supplementaires.

Quand nous ne sommes pas dans notre champ, nous aidons chez Otgoo, ou le pic de travail estival a bel et bien commence, notamment avec la recolte des oignons. Des saisonniers viennent cueillir les milliers d`oignons frais, nous en faisons des bottes, Otgoo les rince dans le ruisseau avant de les vendre au marche-gare le lendemain.

Le soir, nous nous retirons dans notre yourte, ou la vie s`organise petit a petit malgre les frequents changements de place du matelas pour eviter qu`il prenne la pluie ! Anais est devenue la pro du feu dans le poele, ce qui est bien agreable le soir pour faire notre `toilette` (un bien grand mot) et s`endormir au chaud dans nos duvets pour une bonne nuit de repos bien merite !

 

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mar.

01

juin

2010

Retour en enfance

Pendant que l'on couvre peres et meres de cadeaux, ici ce sont les enfants qui sont a l'honneur. Aujourd'hui journee de repos nationale ou comment gater ses enfants le plus possible. Nous nous sommes retrouvees melees a une maree humaine sur le place de notre cher Chengis au milieu de fillettes en robes pailletees, des ballons et des familles qui se prennent en photos devant des decors kitchissimes. On a meme eu le droit a un petit defile militaire. Du coup on en a profite pour se gater et se goinfrer de cochoneries avant de retourner demain dans la steppe, ou la nourriture est plus que rudimentaire! See you!

 

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sam.

29

mai

2010

Qui seme les graines recolte... des courbatures!

Apres un travail acharne face a la poussiere, le vent, le soleil, les mottes de terre ... nous y sommes arrivees! La premiere fournee de graines a ete plantee avec amour, arrose a force de bras, tasse delicatement. Elles ont interet a pousser maintenant. Nous il ne nous reste plus qu'a nous acheter un nouveau dos avant la prochaine session et faire la danse de la pluie. On voulait de l'agriculture pure et dure et ben on est servi!

 

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mer.

26

mai

2010

Bienvenue dans notre Yayourte!

Par ou commencer? Une seule petite semaine et deja tellement de choses a raconter, tellement de decouvertes! Nous nous sommes installes dans notre nouvelle demeure principale : une yourte dressee dans une valle de steppe a une demi heure des derniers quartiers d'Oulan Bator... Notre yourte est voisine de celle de l'agronome, Otgo, qui cultive choux, laitues, brocolis, radis, oignons, epinards...etc. Elle a beaucoup de surface et emploie souvent des saisonniers, en plus de son copain et de la niece Khalota qui partagent sa yourte. Otgo nous aide, notamment quant aux techniques agricoles qu'on ne maitrise pas toujours (il faut bien avouer qu'on a plus de theorie que de pratique...), et nous l'aidons aussi dans ses travaux de maraichage (repiquage, desherbage, retrait des nombreux cailloux du champs...).
Tout cela fait des journees bien remplies et assez fatiguantes, parce qu'ici c'est pas des lavettes, ils font tout a la main!

La yourte s'amenage petit a petit, il manque un peu d'isolation pour contrer l'air frais du matin, un matelas un peu moins dur et quelque chose a mettre dans le poel, mais Otgo est adorable et fait tout ce
qu'elle peut pour qu'on y soit au mieux. La yourte estant un peu penchante, elle a par exemple fait installer un troisieme pied pour qu'elle ne nous tombe pas sur la tete! On a donc la premiere yourte
tri-potaux de l'histoire de la Mongolie. Pas mal!

Le temps est au beau fixe, avec beaucoup de soleil et de chaleur (surtout quand on travaille) ces derniers jours Il faisait un peu plus frais au debut. Les nuits sont par contre fraiches et les polaires
sont les bienvenues...

La steppe est magnifique : une large vallee plate, du relief, quelques yourtes par-ci par-la, des troupeaux de chevaux, de vaches et meme quelques yacks (a aller voir de plus pres).
La famille de maraichers qui cultive les patates a cote de notre champs est  assez intriguee par ce que l'on fait, alors on espere que ca poussera... sinon on aura l'air bete! Ce sont des gens tres sympas, notament le petit garcon de 6 ans amoureux de Clo qui est venu nous aider a la fin de la journee: adorable et efficace il faut bien le dire, il voulait tout faire avec nous, aider a becher, arroser et semer, il aurait presque pu tout faire tout seul! Grace a eux, nous avons aussi goute pour la toute premiere fois du the au lait... de jument, et sale comme c'est la coutume ici. Tres bon, mais trois bols c'est beaucoup, surtout que les mongols boivent vite!

Nous essayons de communiquer au maximum avec Otgo (heureusement qu'elle parle un peu l'anglais) et les familles de maraichers, mais c'est encore difficile. La prononciation est inprononcable pour un
europeen, a base de ch, g un peu grr, r un peu facon jota espagnol, l un peu kchl... bref, pas evident! On a du mal a retenir les mots qu'on apprend, mais on essaye, et du mal a les repeter, mais ca vient petit a petit!
En resume, c'est vraiment ce dont on avait reve : etre plongees dans le mode de vie de la steppe mongole, y vivre, y rencontrer des gens, y travailler et mener a bien notre projet dans ce cadre-la, c'est
vraiment formidable.

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mar.

25

mai

2010

Rencontre avec Mme Oyundelger et Mme Ganchimeg de la FAO

Madame Oyundelger, assistante representante de la FAO a Oulan-Bator nous a recu dans les nouveaux locaux de la FAO. En effet, la branche mongole de la FAO est toute jeune puisque jusqu`en 2009, elle etait rattachee a la FAO Chine.

Madame Oyundelger nous a parle de plusieurs projets concernant l`elevage en Mongolie, pour lesquels la FAO remplit principalement un role de conseil technique afin d`orienter les decisions gouvernementales en matiere d`agriculture. Parmi ces projets a notamment ete mene de 2007 a 2009 un projet technique sur la production de fourrages en vue de securiser l`alimentation des troupeaux l`hiver, cette production pouvant etre assuree par les eleveurs eux-memes ou par des maraichers, dans un systeme integre. En cooperation avec le Plant Research Institute, des essais a l`echelle pilote ont ete menes sur des especes fourrageres locales et des varietes importees de Nouvelle Zelande.

 

Nous avons egalement pu rencontrer Madame Ganchimeg, responsable des aspects techniques du projet. La production de fourrages semble etre une bonne strategie pour assurer l`avenir de l`elevage en Mongolie, notamment du fait que le nomadisme est de moins en moins repandu et qu`il est possible d`ameliorer la gestion des productions animales, par exemple en developpant les systemes cooperatifs pour les eleveurs.

Les essais sur les fourrages vont etre poursuivis cette annee, notamment pour developper la multiplication des semences. Jusqu`a present, il semblerait que les plantes annuelles donnent de meilleurs resultats car l`hiver est trop rude pour permettre aux especes perennes de repartir au printemps. Madame Ganchimeg nous a propose d`aller visiter le champ de fourrages experimental a Dakhan, et peut-etre d`assister a des formations d`eleveurs mongols, ce qui serait vraiment tres interessant pour nous !

 

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sam.

22

mai

2010

A nous la Mongolie !

20 mai, 21h50. Nous quittons Irkoutsk en direction du Sud (et on espere, du soleil et de la chaleur...) a bord du transmongolien. Nous avons droit a beaucoup plus de luxe que lors de notre precedent voyage en train: un compartiment pour 4 ou nous ne sommes que 3, de la place et des rangements, une deco sympathique bien qu'un peu old fashion avec de vieux couvre lits et oreillers et des rideaux en tissu mongol. Le paysage est joli en soiree, mais la nuit tombe malheureusement vite

et nous ratons le trajet le long du lac Baikal... dommage. La journee du lendemain commence bien, avec le soleil qui se leve sur la steppe. Mais nous la passons finalement presque entierement immobiles, d'abord a la gare de Noshki a la frontiere cote russe, puis a la gare de Sukh Baator du cote mongol. Notre wagon n'arrete pas d'etre lache et rattache a de nouveaux wagons et locos, et nous nous retrouvons meme completement seuls a un moment donne. Les douanniers ne sont pas trop

penibles, mais un couple de francais dont le visa est perime depuis la veille se retrouve a devoir parlementer et debourser pas mal. Nous finissons par repartir, mais le bilan de la journee n'est pas d'un interet flagrant...

 

22 mai, 6h10, nous debarquons toutes fraiches (ou pas) sur le quai d'Oulaan Baator ou nous attendent Zolmaa et sa fille. Nous ne les avions jamais vues et elles ont l'air tres sympas. Zolmaa nous emmene jusqu'a la residence universitaire ou nous logerons ces quelques jours et probablement a chaque fois que nous reviendrons sur Oulaan Baator.

C'est du grand luxe, deux pieces, une salle de bain, et des voisins profs indiens et bangladeshi fort sympatiques qui nous feront bientot gouter du poulet au curry et du the au lait delicieux. Zolmaa nous fait visiter Oulaan Baator, nous emmene sur un point de vue d'ou l'on voit toute la ville et a un monastere boudhiste magnifique. La statue de Boudha, de 26m de haut, est tres impressionnante.

Le jour suivant, nous rendons visite a Otgo, l'agronome (prononcer Otreu) et sommes enchantees de voir qu'une yourte et un champs laboure nous attendent. Otgo est tres sympa, prete a travailler avec nous et a nous aider. Elle cultive elle-meme beaucoup de legumes sous serre et vit sur place avec sa soeur et son copain. Le site se trouve a lentree dune vallee ou l'on distingue d'autres yourtes parsemees dans la steppe. Nous sommes vraiment heureuses.

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mer.

19

mai

2010

Irtkusk ou l'aventure siberienne !

Apres quatre jours de proximite extreme avec nos co-wagonneurs russes, de mini toilettes dans mini lavabos et d'immobilite forcee, on est qund meme pas mecontentes de se degourdir les jambes et de respirer le bon air frais d'irtkusk. On trouve une auberge de jeunesse tres accueillante ou on retrouve le plaisir dune bonne douche et dun vrai lit. Notre aventure siberienne commence des le lendemain avec le lac baikal a une heure d'irtukusk. C'est la plu grande reserve d'eau douce et le plus profond lac du monde. Pour tout vous avouer, quand on y est ca ressemble a un lac ordinaire, car de toutes facons ce n'est pas possible de le voir en entier tellement il est grand. Mais les petites maisons et eglises en bois, des montagnes a lhorizon, de l'odeur du poisson fume local (l'omoul) la foret a perte de vue, rend l'aventure tout de suite plus exotique. Pour notre deuxieme jour, on avait prevu un super programme de visite de la ville d irtkusk : musees, eglises orthodoxes, balade dans les rues etc. Tout ca ceait en oubliant que nous etions en SIBERIE et bien sur on a ete stoppees par une tempete de neige. Du coup, c'etair plutot tour des petis cafes, plat chaud dans la cantine de la mama russe, et chant dans les eglises. On s'en souviendra de se froid la!!!!

 

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sam.

15

mai

2010

3e etape : Tchou-tchou, le retour

Au milieu de la nuit moscovite, c`est avec un melange d`excitation et d`apprehension que nous montons dans le vieux train poussiereux "Moskva-Shabarovsk", autrement appele le Transsiberien ! La troisieme classe est un immense dortoir roulant, pas de separation entre les cabines et optimisation de l`espace jusqu`a mettre 4 couchettes dans le sens de la largeur + 2 dans le sens de la longeur, avec celle du dessous qui se transforme en table la journee ! Un peu angoissant au debut a cause de notre vocabulaire russe limite, le voyage s`est tres vite avere le plus sympathique de tous les temps ! Reparties aux deux extremites du wagon, nous avons vite fait connaissance avec tous nos compagnons de voyage : "Mamie" Louda qui nous donnait des bonbons et nous disait de mettre des chaussettes pour ne pas prendre froid, "Papi" Serguei qui nous offrait des glaces et des biscuits (voire de la vodka hum hum), Marina qui nous a montre son maillot de bain en crochet, Micha et Vassili qui nous ont appris a jouer au durakam (le jeu de cartes connu par tous les russes et les ouzbeks), sans oublier les militaires qui rentraient chez eux apres un an de service obligatoire et qui se faisaient une joie de nous montrer leurs videos de parade militaire... Nos progres en russe ont ete fulgurants, allant meme jusqu`au jargon des joueurs de cartes "zabirail" (=dommage mais tu viens de te ramasser 10 cartes) ; "rhadi Anais" (=Anais grouille toi de jouer, Vassili s`impatiente)... En bref, une experience humaine exceptionnelle, au milieu de paysages siberiens sortant doucement de l`hiver, inoubliable !

 

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jeu.

13

mai

2010

2e etape : Moscow, Moscow !

Apres deux nuits de folie dans notre cagette a poules du train Bale-Moscou, nous debarquons toutes pinpantes sur le quai de la gare de Moskva Beloruskaia le jeudi 13 mai a 10h33. Anastassia et son copain Jenya viennent nous accueillir et c'est le debut d'une epopee de deux jours dans cette immense ville, embouteillee et qui ne semble jamais s'arreter. Il fait chaud, Anastassia est super classe avec sa petite robe et ses talons, nous nous sentons un peu decalees avec nos running shoes et nos visages sans artifices...! La premiere matinee est un peu galere, entre l'achat de nos billets pour le transiberien (que nous n'aurions jamais pu faire sans l'aide precieuse de nos hotes) et le retrait de sous dans une banque voleuse, mais nous nous liberons finalement de ces contraintes et visitons enfin Moscou: la Place Rouge et le Kremlin, la cathedrale Saint Basile, le tombeau de Lenine, le parc ou une seceance photo orchestree par Jenya nous donne l'impression d'avoir paye deux manequins pour poser avec nous (Anastassia et sa copine Maria)... Nous passons la nuit a Zelenograd, ville d'immeubles eriges dans la foret, ou nous avons droit a un super repas russe (avec beaucoup de mayonnaise...:-) ). Le journee du lendemain est aussi bien remplie en visites: le metro et ses stations aux nombreuses mosaiques et statues, la cathedrale Saint Sauveur et son magnifique interieur, le palais des tsars dans son immense parc et le Kremlin russe qui est en fait... un melange de lieu pour forrains, de grandes demeures flambant neuf pour venir se faire photographier le jour de son marriage... bref, incongru mais sympa! Une derniere promenade dans la rue Arbat nous ammene jusqu'a un petit resto (meuh meuh) ou nous nous rassasions en prevision du voyage qui nous attend. A 00h35, apres de longues discussions avec Miss Train sur le quai de la gare Yaroslavski, nous quittons nos amis moscovites et nous embarquons vers une nouvelle aventure...

 

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mar.

11

mai

2010

1ere etape : chez les petits suisses

Apres une belle rincee dans la magnifique ville de Bale, notre train s`affiche comme par miracle, il est bien la, avec son petit wagon rouge blanc bleu direction Moskva ! C`est parti pour trois jours de folie dans une cage a poulettes de 2m2 ! La campagne suisse puis polonaise defilent sous nos yeux, nous faisons les premieres rencontres avec un jeune suisse et une artiste russe ainsi qu`une mamie russe qui geek avec son jeu de guerre sur ordi. A Brest, on entre definitivement ds le monde russe quand notre wagon se trouve souleve pour etre adapte a l`ecartement des rails russes : comme quoi, 12cm peuvent separer deux mondes... Notre premier achat en terre inconnue sera une brique de `sok` (jus) de bouleau, vendu pour de l`eau minerale : ca commence bien ! C`est apres une dizaine de changements de locomotive et tout autant de changements de sens incomprehensibles que nous arrivons enfin a Moscou le 13 mai au matin, c`est le debut d`une nouvelle aventure !

 

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sam.

08

mai

2010

Le grand départ!

Enfin le grand départ! Ce mardi 11 mai à 13h14, le train pour Bale puis Moscou nous emportera vers la Russie, puis vers notre destination finale: la Mongolie!

Pour l'instant, l'équipement, les appareils photos et autres carnets de voyages sont à l'ordre du jour... Dans l'empressement de la veille du départ, nous préparons nos affaires sans trop savoir ce qui nous attend...

 

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mar.

04

mai

2010

Lauréat du concours "Les Jeunes qui Osent" du Crédit Mutuel!

Notre projet vient d'être récompensé par le Crédit Mutuel dans le cadre de son concours: Les Jeunes qui Osent, organisé chaque année pour soutenir financièrement les projets à caractère solidaire, humainitaire, culturels... des jeunes de moins de 25 ans. Steppe By Steppe a cette année remporté le premier prix du district Savoie-Mont Blanc et 1000€ d'aide, et passera donc en jury national avec les projets lauréats des autres districts.

Bientôt sur notre blog, l'article du Dauphiné Libéré sur la remise des prix de ce concours.

 

Article Dauphiné Libéré: concours Jeunes qui osent
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lun.

26

avril

2010

Le choix des espèces et variétés fourragères à tester est fait !

A force de recherches bibliographiques et d'échanges avec des spécialistes dans les domaines de l'agriculture en milieu difficile et de la production de semences fourragères, nous avons établi la liste des espèces et le choix des variétés fourragères que nous allons tester en Mongolie. Ces espèces et variétés répondent à des critères de rusticité, résistance à la sécheresse et au gel, croissance rapide, bonne qualité nutritive pour les chevaux. Nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont aidé dans les choix d'espèces et de variétés : Lucien Pagès de l'OIER SUAMME, Jean-François Coll agriculteur à Sainte léocadie (66), Jean-Louis Régné et Françoise Roger Estrade agriculteurs à Fontcouverte (66), Patrick et Guillem Maison agriculteurs à Prats de Mollo (66), Servane Penvern, François Lelièvre et Stéphan Sala de l'INRA, Victor Kiaya d'Action Contre la Faim, Maryam et Nosrat Shokri, chercheurs iraniens, Pierre et Guillaume Gayraud de l'entreprise Michel Seed, l'entreprise Phytosem et l'entreprise Semagra.

Nous allons donc tester les espèces suivantes : luzerne flamande, sainfoin simple, fétuque ovine, association avoine blanche-vesce de cerdagne, association triticale-pois fourrager, association fléole-trèfle blanc ou hybride, association fétuque des prés-luzerne, association fétuque des prés-sainfoin. Nous testerons également des espèces déjà cultivées sur place (orge, millet, blé fourrager).

 

 

 

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jeu.

22

avril

2010

Steppe By Steppe soutenu par le programme Envie d'Agir

Un nouvel appui pour le projet Steppe By Steppe: le soutien du programme Envie d'Agir, qui alloue 600€ à nos actions.

Envie d'Agir est un programme national soutenant les projets de jeunes au travers de deux programmes, Projets Jeunes et Défi Jeunes. Projets Jeunes, que nous avons sollicité, est une aide départementale pour les jeunes entre 11 et 30ans. Elle vise à aider le financement de projets d'intérêt général, d'utilité sociale, d'animation locale et de cohésion sociale.

www.enviedagir.fr

 

 

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mer.

14

avril

2010

Un entretien avec Yannick Billard de Pays de Savoie Solidaires à l'origine d'une réflexion sur la rencontre culturelle

En avril, lors de notre préparation au voyage en France, nous avons eu l'occasion de nous rapprocher de Pays de Savoie Solidaires, réseau qui accompagne et soutient les iniciatives de solidarité internationale en Savoie, notamment par le biais d'entretiens personnalisés permettant de réfléchir à son projet et d'aider à bien le construire. C'est dans ce cadre que nous avons pu rencontrer Yannick Billard et nous entretenir avec lui sur la façon de penser notre projet, de le vivre, et surtout de le préparer. Cet entretien a été riche en réflexions sur la rencontre culturelle, les freins et les "solutions" qui peuvent la faciliter.

Il nous a ouvert les yeux sur le fait qu'un "projet de rencontre" seulement serait déjà un projet en tant que tel puisque, dans le domaine de l'aide au développement et de la solidarité internationale, comprendre les aspects socioculturels est indispensable pour envisager des actions avec une population. La démarche de "comprendre les inégalités du monde, puis de les combattre" résume bien cette façon d'envisager l'aide au développement. En trois mois, il faut donc que l'on soit consciente que l'on ne pourra pas avoir une vision complète du contexte socioculturel, ce qui ne nous empêche pas de vouloir chercher à le comprendre au maximum, et à travailler en parallèle sur les aspects agronomiques, qui seront surtout à l'état de tests.

Cet entretien nous a aussi permis de réaliser que la découverte d'une autre culture n'est pas un but égoïste, comme on a parfois tendance à le penser, puisqu'elle permet aussi aux autres de connaître notre propre culture, ce qui peut les intéresser autant que nous, et ce d'utant plus quand il s'agit de personnes n'ayant pas l'occasion de voyager.

La discussion a aussi porté sur la manière d'envisager l'aide au développement. Yannick nous a fait part de son expérience en ce domaine, et de l'importance d'"accompagner" des actions de développement plutôt que de les "réaliser" soi-même. Il s'agit d'un mécanisme qui doit être le plus participatif possible, et notre rôle doit être d'offrir notre soutien et notre aide aux actions que les acteurs locaux choisissent et mettent en oeuvre. Pour que les relations soient gagnant-gagnant dans ce type de projet, il est essentiel que nous nous préparions bien et définissions ce que nous souhaitons retirer de notre séjour sur place, au lieu de réfléchir à "comment nous allons répondre aux besoins locaux". Yannick a illustré ces propos en disant que dans son métier, "moins il en fait, mieux est son travail".

Enfin, cet entretien nous a aidé à réfléchir davantage à la gestion du travail et de la vie en groupe, à la définition des résultats que nous attendons de ce projet, aux retours que nous souhaitons effectuer.

 

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mar.

13

avril

2010

Notre projet récompensé aux 4e Assises Nationales Etudiantes du Développement Durable !

Le mercredi 7 avril, dans les locaux de l'ESC Toulouse, se sont tenues les 4e Assises Nationales Etudiantes du Développement Durable. Organisées par des étudiants du Bureau Du Développement Durable, il s'agit d'un moment de rencontres et d'échanges entre les étudiants d'écoles de commerce, d'écoles d'ingénieur et d'universités et les entreprises. A cette occasion, deux concours récompensent des initiatives étudiantes et des entreprises innovantes. Notre projet a été primé par le prix du public pour "le meilleur projet étudiant à venir" et doté de la somme de 1000euros. Ces fonds iront à l'achat de semences fourragères et de matériel pour l'irrigation.

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ven.

05

févr.

2010

Entretien avec Emmanuel Mingasson : réflexion sur les projets de développement

Mener à bien et réussir un projet de développement n'est pas chose facile, puisque cela ne dépend pas seulement de nos idées et du bien fondé de notre projet mais en très grande partie de son adéquation avec les attentes locales et de la volonté réelle des personnes pour nous impliquer dans leurs activités. Il ne peut s'agir d'une solution extérieure à un problème local sans compréhension profonde du contexte humain, et sans demande et appropriation par les populations concernés. 

Notre entretien téléphonique avec Emmanuel Mingasson, Chef de projet International a la Chambre d'Agriculture Rhône-Alpes, et connaissant la Mongolie pour y avoir lui-même été, nous a aidé à mesurer pleinement l'importance de l'apprentissage de la culture et du contexte social, comme préalable a toute action de développement. L'analyse, le diagnostic de ce qui peut être envisagé est une étape longue et indispensable, qui doit concentrer tous nos efforts avant de pouvoir concrétiser le projet de développement.

 

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ven.

05

févr.

2010

"Le froid extrême décime le bétail en Mongolie"

Article de la FAO: 21 000 familles menacées par l'insécurité alimentaire et la pauvreté

 

Le froid intense a déjá tué 1,7 million de bêtes cet hiver en Mongolie

2 février 2010, Beijing/Ulaan Baator - Des températures chutant à -50°C ont décimé 1,7 million de têtes de bétail en Mongolie, menaçant les moyens d'existence de 21 000 familles d'éleveurs exposées au risque d'insécurité alimentaire, met en garde la FAO aujourd'hui.

Selon une évaluation rapide des besoins réalisée par la FAO sur l'impact de la catastrophe, une aide d'urgence de quelque 6 millions de dollars doit être mobilisée au cours des 3 prochains mois pour aider ces populations à passer l'hiver. Cette vague de froid intense, avec des températures atteignant -40 ou -50°C, fait suite à un été et à un automne marqués par la sécheresse qui ont détruit le fourrage servant à nourrir les animaux durant les mois d'hiver. Les Mongols appellent ce phénomène météorologique extrême dzud.

 

Un bilan appelé à s'alourdir

Ce dzud s'est traduit par des pertes colossales de bétail: 1,7 million de bêtes au 31 janvier. Si les conditions actuelles persistent, le Gouvernement estime que les pertes pourraient atteindre 3-4 millions de têtes de bétail d'ici le printemps. Un tiers de la population mongole est nomade et dépend entièrement de l'élevage pour vivre. Leurs animaux - moutons, chèvres, chevaux et chameaux - ainsi que de nombreux animaux sauvages sont en train de périr de froid, d'épuisement ou de famine. Les pertes économiques totales sont estimées jusqu'à présent à 62 millions de dollars.
Quatorze des 21 Aimags (provinces) de la Mongolie sont considérées comme gravement touchées. Selon la mission d'évaluation de la FAO, 21 000 familles d'éleveurs, chacune propriétaire de 100 à 300 têtes de bétail, ont perdu plus de 50 pour cent de leurs troupeaux.

 

Insécurité alimentaire

Les familles touchées sont en proie à des niveaux accrus d'insécurité alimentaire et à une baisse de leurs moyens d'existence devant la chute rapide de leurs revenus en espèces et la forte hause des prix du fourrage par rapport à l'an dernier. Faute d'une assistance dans les plus brefs délais, la pauvreté diffuse entraînera une migration de masse vers les villes dans les prochains mois.
Les experts de la FAO soulignent l'importance d'une aide d'urgence afin d'assurer la sécurité alimentaire des familles les plus vulnérables, et en particulier l'Organisation suggère une aide pour le bétail comme priorité absolue. En parallèle, il y a un besoin pressant de fourrage, de compléments alimentaires pour les animaux et de soins vétérinaires jusqu'à la mi-avril pour un montant de 6 millions de dollars. Des profils de projets détaillés sont en cours de préparation pour être soumis aux donateurs.

 

Complément nutritionnel médical

La Commission régionale de la production et de la santé animales pour l'Asie et le Pacifique de la FAO a déjà fourni 5 000 doses de complément nutritionnel médical pour les vaches laitières, les génisses gravides et les jeunes veaux. Les interventions à moyen terme devraient être ciblées sur la préparation aux catastrophes et les plans et stratégies de réduction des risques. La FAO est prête à fournir l'assistance requise par le pays.

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La Mongolie couvre une superficie de 1,6 million de km2, soit environ la taille de l'Europe de l'Ouest. La mission de la FAO était sur place du 27 janvier au 1er février.

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sam.

09

janv.

2010

Une première récompense pour notre projet!

Article du Midi Libre édition du samedi 9 janvier 2010
Article du Midi Libre édition du samedi 9 janvier 2010

Montpellier SupAgro et l’Association de ses diplômés ont lancé cette année la 1ère édition du concours «Graines d’Agro». Ouvert à tous les étudiants et aux élèves déjà diplômés de l’Ecole, il a pour ambition de développer l’innovation, stimuler la créativité, encourager les initiatives et favoriser l’insertion professionnelle. Nous avons reçu le prix «Graine d’avenir» et la somme de 1000€.

 

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mer.

16

déc.

2009

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Plaquette de présentation du projet Steppe By Steppe
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